Ça a commencé vendredi midi. Avec mon Ptit Coq qui est rentré de l'école fier comme un paon, le sourire de l'oreille droite a l'oreille gauche. Il m'a dit "maman j'ai un cadeau pour toi", feignant la surprise "ah bon?? mais pourquoi??" "ben pour la fête des mamans!..." (un peu décontenancé que je ne sois pas au courant!)
Il m'a récité son poème, se trompant à peine (alors qu'il me l'a récité 2 fois le jeudi sans se tromper et en me disant "Tu n'écoutes pas hein! c'est une surprise!") et m'a offert ses cadeaux avec enthousiasme, sous les yeux ébahi du Petit Poussin qui ne comprenait pas bien la situation.
Et j'était de ces mamans fières d'être tout ce qu'ils ont de plus précieux au monde, j'en profite ça ne dure pas ces choses là... pas tout a fait en tout cas.
Je n'ai pas eu de croûte, je n'ai pas eu de collier de coquillettes multicolores... j'ai eu un joli cœur en perles de bois, une belle carte réalisée avec amour et un pot de fleur (inconnue!) que j'ai, je l'avoue, regardé d'un air un peu dubitatif sur le moment... (j'y reviendrais!)
J'ai eu le cœur lourd en pensant qu'un jour je n'aurais plus ces petits cadeaux fait de bric et de broc, que je n'aurais plus de poèmes avec dedans des "maman je t'aime" édulcorés avec ses mots d'enfant, je n'aurais plus ces regards remplis de tendresse... mais ça c'est un jour, en attendant même si j'avais reçu une jolie croûte ou un collier de pâtes peinturlurées, mon cœur de mère aurait explosé d'amour devant les yeux et le sourire de mon fils, fier et heureux. Et je l'aurais serré aussi fort que je l'ai serré contre moi ce vendredi midi.